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Si la ville rose se pare fièrement d’une architecture qui la rend hautement célèbre, elle le doit à de grands noms de l’architecture française. De courants divers mais faisant tous la part belle aux matériaux régionaux, retour sur les grands noms de l’architecture toulousaine….

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Urbain Vitry (2 juillet 1802 – 27 septembre 1863)

Nommé architecte en chef de la ville de Toulouse, Urbain Vitry sera à l’origine du renouveau de l’enseignement de l’architecture à Toulouse. Ses réalisation se caractérisent par une architecture néo-classique, utilisant la brique qu’il rehausse de pierre blanche. Il donnera leurs aspects actuels à la rue des Marchands, aux rues Lafayette et de Rémusat, et aux célèbres places de la Trinité, Salengro ou encore Dupuy qu’il ornera de fontaines. Urbain Vitry a notamment participé à la consolidation de la basilique St Sernin, à la réalisation des Abattoirs, de l’observatoire de Jolimont, ou encore de l’amphithéâtre de l’école de médecine (aujourd’hui Théâtre Daniel-Sorano).

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  Place de la Trinité                              Le Théâtre Sorano                                                        L’observatoire de Toulouse

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Jacques-Jean Esquié (29 octobre 1817 – 2 janvier 1884)

L’architecte Jacques Esquié a également participé à la rénovation de la basilique St Sernin ainsi qu’au collège St Raymond et à la restauration de la cathédrale St Etienne.

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                                   La Basilique Saint Sernin                           La cathédrale Saint Etienne      

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Pierre Esquié (24 mai 1853 – 16 janvier 1933)

Fils de l’architecte Jacques-Jean Esquié, Pierre Joseph Esquié remportera le premier grand Prix de Rome en 1882. Il participera  à la réalisation d’œuvres majeures dans l’ensemble du Sud-Ouest Français dont la salle des Illustres au Capitole de Toulouse en compagnie de Paul Pujol,  l’Ecole des Beaux Arts ou encore les quais de la Daurade.

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La Salle des Illustres du Capitole                                                   L’école des Beaux Arts 

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L’ architecture de Toulouse et de sa région se caractérise par l’utilisation de matériaux typiquement régionaux et notamment de la fameuse brique rose qui donnera son surnom à la ville. Panorama des différents courants architecturaux historiques de Toulouse….

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– Le courant Néo-classique

Incontestablement l’un des courants architectural le plus répandu dans la ville rose. En sont issu de nombreux édifices toulousains tels que  la Halle aux Grains, le Dôme de la Grave, l’église de la daurade, la place Wilson, l’école des Beaux-Arts…

             L’église de la Daurade                                                 

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 La place Wilson 

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l’école des Beaux-Arts   

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–  Le courant néo-médiéval

Inspiré d’un retour à ‘époque médiévale et gothique, ce courant est largement représenté à Toulouse.  Monuments arborant des découpes,  aux ouvertures vitrées et arcs boutant, telle l’église de Gesù ou encore le Musée des Augustins.

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L’église de Gesù dessinée par Hugo Bach               Les Augustins dessiné par Darcy

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– L’éclectisme

Courant issu de la IIIème République, l’éclectisme se distingue par un style qualifié de « pompeux » ou du moins relativement chargé. Les Galeries Lafayette maison Toulouse en constituent un significatif exemple.

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Les Galeries Lafayette maison Toulouse

– L’Haussmanisme

A ville rose, Haussmanisme rose ! La particularité de l’Haussmanisme toulousain réside dans son adaptation avec des matériaux de régionaux, et de ces savoureux mélanges de brique jaune et de brique rouge. Des immeubles de type haussmannien jonchent ainsi les allées François Verdier ou encore la rue de Metz à Toulouse.

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Pour en savoir plus, lire : Les grands noms de l’architecture toulousaine