Le dispositif Pinel est-il plus apprécié par les investisseurs en immobilier que le Duflot ? Selon le dernier baromètre UFF/ Ifop sur la perception du risque et le comportement d’investissement des Français patrimoniaux, les Français envisagent davantage d’investir en loi Pinel qu’ils ne plébiscitaient le dispositif Duflot. 

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PINEL DUFLOT

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Le dispositif Duflot-Pinel plus apprécié que le Duflot

Alors que seulement 15% des Français patrimoniaux manifestaient un intérêt pour le dispositif Duflot en 2013, ils sont aujourd’hui 23%  à envisager d’investir dans un logement neuf et à bénéficier d’une réduction d’impôts via le nouveau dispositif Pinel.

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Pinel plébiscité par 41% des Français 

Le dispositif Pinel se classe ainsi en 4ème position des placements immobiliers les plus plébiscités par les Français avec un score de 41% tandis que dispositif Duflot était cité par 32% des sondés en 2013. 

Un gain de popularité de 9 points, toutefois inférieur à l’investissement immobilier dans l’ancien (57%),  les EHPAD (56 %) et les résidences pour seniors ou retraités (56 %).

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Investissements immobiliers préférés des Français 
Immobilier dans l’ancien 57%*
EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour les personnes âgées dépendantes) 56%*
Résidences pour séniors ou résidence de retraités 56%*
Résidences pour étudiants 50%*
Immobilier locatif d’investissement en logements neufs (dispositif Pinel) 41%*
Parts de SCPI, placements immobiliers 38%*
Le déficit foncier 34%*
Dispositif Malraux (restauration de bien immobilier classé) 25%*
Résidences de tourisme 19%*
Résidences d’affaires 18%*
Démembrement de propriété 17%*

*Proportion de sondés ayant répondu positivement à la question  : « Si vous souhaitiez investir dans l’immobilier, quels types d’investissements parmi les suivants choisiriez-vous ? »

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La possibilité de louer à ses ascendants ou descendants

Parmi les 76 % restants qui n’envisagent pas d’investir dans l’immobilier locatif afin de bénéficier de ce dispositif, 37% se déclarent intéressés par la possibilité de louer son bien à ses ascendants ou descendants.

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** Sondage réalisé auprès de 301 Français, ayant un niveau de patrimoine financier hors immobilier de plus de 30.000 euros et ayant l’intention de faire un placement financier dans les deux ans ou possédant un bien immobilier locatif.


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Annoncée le 29 août 2014 et entrée en vigueur le 1er septembre 2014, la loi Pinel est-elle pour autant dores est déjà applicable ? Pouvons-nous bénéficier de ces avantages ? Les décrets d’application de cette loi sont ils définitivement votés ? Le calendrier. 

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Entrée en vigueur de la loi Pinel : le calendrier

  • 29 août 2014 : Le Premier Ministre, Manuel Valls  et la nouvelle Ministre du Logement, Sylvia PINEL annoncent de nouvelles mesures pour favoriser l’investissement locatif et redynamiser le marché immobilier neuf.
  • 1er septembre 2014 : Entrée en vigueur de la loi Pinel. Il est possible d’investir en loi Pinel et de bénéficier de ces avantages dès cette date. 
  • 16 octobre 2014 : La loi PINEL est votée à l’assemblée 
  • 17 octobre 2014 : Adoption en 1ère lecture de la loi Pinel au Sénat. 

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Une application en 2 étapes

Si la loi Pinel est effective depuis le 1er septembre 2014, le décret d’application relatif à la location du logement aux ascendants et descendants inscrit dans le Projet de Loi de Finance (PLF 2015) n’est pas encore voté et devrait, entrer en vigueur le 1er janvier 2015.  

La loi de Finance 2015 sera en effet définitivement votée en décembre 2014, mais ne devrait pas subir d’importantes modifications par rapport au projet de loi initial : la location aux ascendants et descendants ne devrait être possible qu’à condition de respect des plafonds de loyers et de ressources.  

 


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Combien de m² pouvons-nous acheter un logement pour 1 000 euros/mois de mensualités ? une question à laquelle répond l’enquête Meilleurtaux.

 

Toulouse sur le podium des grandes villes au plus fort pouvoir d’achat immobilier

Une baisse des taux conjuguée à une baisse des prix au m² : le pouvoir d’achat immobilier augmente dans 6 grandes villes de France sur 10. Palmarès :

  1. Marseille : possibilité d’acheter 85m² avec 1 000 euros par mois de mensualités.
  2. Strasbourg : 79 m2
  3. Toulouse : 78m²
  4. Nantes : 74 m2,
  5. Montpellier : 70 m2
  6. Lille : 68m²
  7. Bordeaux : 63m²
  8. Lyon : 52m²
  9. Nice : 51m²
  10. Paris : 23m²

Toulouse, 3ème ville au plus fort pouvoir d'achat immobilier

Un pouvoir d’achat immobilier qui augmente dans 6 grandes villes françaises, reste stable à Toulouse et Bordeaux et baisse à Strasbourg et Lyon.

« De façon générale, le pouvoir d’achat immobilier s’améliore au mois de novembre dans la plupart des grandes villes françaises. Et cela grâce à une réelle augmentation de la capacité d’emprunt car les taux de crédit immobilier ont encore baissé . Mais dans certaines villes comme Nice et Paris, les prix très élevés de l’immobilier prennent le dessus sur la baisse des taux » commente Maël Bernier, Directrice de la Communication de Meilleurtaux.

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Paris bonne dernière

Si les acheteurs à Paris bénéficient de meilleurs taux, et d’une hausse de près de 1m² de leur pouvoir d’achat immobilier, ce dernier reste près de 4 fois inférieur qu’à Marseille. C’est ainsi avec un pouvoir d’achat immobilier de 23m² pour 1 000 euros de mensualités que la ville se classe bonne dernière de ce classement.

Une hausse de pouvoir d’achat immobilier que Maël Bernier nuance : « Paris vient de gagner 1 m2 de pouvoir d’achat immobilier, mais ce dernier stagnait à 22 m2 depuis plusieurs mois. Nice [avant dernier du palmarès] et Paris figurent au bas du classement depuis plusieurs années et la situation n’est pas près de changer ».

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Source : Les Echos

 


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déplacements des toulousainsEn voiture, à vélo ou bien en transports en commun  ? Comment évoluent les déplacements des habitants de l’aire toulousaine ?
Se déplacent-ils davantage ? Où vont-ils ? L’enquête «Ménages déplacements» réalisée par Tisséo-SMTC nous dit tout…

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Une mobilité en baisse

Avec 3.8 déplacements par jour et par personne contre 4.1 en 2004, la mobilité individuelle dans l’agglomération enregistre une légère baisse. Est-ce à dire que les toulousains sont plus casaniers ? Ce phénomène est à vraie dire constatée dans la plupart des grandes métropoles françaises. Jean-Michel Lattes, Vice-président de Toulouse Métropole en charge des Transports et des Déplacements, 1er Adjoint au Maire de Toulouse et Président de Tisséo impute notamment cette baisse à l’utilisation d’internet. Des déplacements qui ont toutefois augmenté de 5 % en 10 ans avec la hausse démographique (+14 % dans l’aire urbaine).

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déplacements des toulousains

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La voiture, toujours grande gagnante ?

Les habitants de l’aire Toulousaine se déplacent encore majoritairement en voiture. Mais alors qu’ils représentaient 64 % des déplacements il y a 10 ans, les déplacements en automobile représentent aujourd’hui 60% des déplacements des toulousains. Une baisse corrélée à une forte progression de l’utilisation des transports en commun (13% de part modale contre 9% en 2004).

Densification de l’offre de transports : création d’une 2ème ligne de métro, de lignes de tram, développement des bus, et adoption d’une politique tarifaire très volontariste avec notamment l’abonnement étudiant mensuel le plus bas de France, les déplacements en métro, train, tram ou bus ont ainsi augmentés de 60 % en 10 ans.

Seul endroit où la voiture fait encore de la résistance : la périphérie, où son utilisation reste très élevée.

Le vélo (2 % des déplacements contre 3 % il y a dix ans) et la marche (22 % contre 21 % en 2004) restent quant à eux stables mais la bicyclette est de plus en plus utilisée comme alternative à l’auto ou aux transports en commun, notamment dans  le centre de Toulouse, où la moitié des habitants l’utilise occasionnellement.

Voiture & transports en commun combinés

Les 7 000 places de parking relais, le plus grand nombre en France, expliquent sans doute l’essor du nombre de déplacements combinant voiture et métro ou tram ou bus (13 % des déplacements du réseau Tisséo).

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Où se déplacent les Toulousains ? 

Leurs déplacements sont majoritairement liés à leurs domiciles (75 %), avec quatre motifs principaux : le travail (16 %), les achats (13 %), l’école ou l’université (12 %) et l’accompagnement (12 %). Loisirs, restauration, soins, visites constituent les 21 % restants. A noter que les déplacements domicile-études ont progressé de 12 % en dix ans. Les déplacements internes à la périphérie sont plus nombreux que ceux internes à Toulouse (44 % contre 36 %), les échanges entre Toulouse et sa périphérie représentant 17 %.

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L’enquête «Ménages déplacements» a été réalisée par Tisséo-SMTC au printemps 2013 sur 179 communes de l’aire urbaine (1,1 million d’habitants) de Toulouse (couvrant le périmètre des transports urbains (PTU) et celui du schéma de cohérence territoriale (Scot) auprès de 13 680 personnes représentant 6 666 ménages. 48 357 déplacements ont été recensés et étudiés. Les entretiens ont été réalisés en face-à-face et permettent de répertorier chacun des déplacements effectués dans la journée, que ce soit à pied, à vélo, en transport en commun, en voiture particulière, deux roues motorisées ou tout autre mode. La dernière étude de ce type avait été réalisée en 2004.

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Suggestion de lecture  : La nouvelle organisation des transports à Toulouse 


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Jean michel lattes[DATE DE PUBLICATION : 3 novembre 2014] TRANSPORTS TOULOUSE – Mise en place d’une troisième ligne de Métro, ouverture nocturne du Métro, transformation de la ligne A etc… Jean Michel Lattes, Vice-président de Toulouse Métropole en charge des Transports et des Déplacements, 1er Adjoint au Maire de Toulouse et Président de Tisséo, a fait part au Gofar de sa feuille de route.

 

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Une 3ème ligne de métro à Toulouse

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  • Quand ?

Les études notamment relatives au tracé de la troisième ligne de métro Toulousain ont débuté au mois de septembre et devraient durer, en se basant sur l’expérience de la mise en place de la ligne B, 2 ans et demi à 3 ans. Les travaux dureraient quant à eux environ 6 ans, soit un total de 9 années.

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  • Quel tracé ?

Le tracé envisagé a priori partirait d’Airbus, passerait par l’aéroport de Toulouse-Blagnac (avec une intermodalité avec le tramway), puis par le Stade Ernest Wallon, les Sept-Deniers, la Gare de Toulouse-Matabiau (avec une intermodalité avec la ligne A), Terre Cabade, Guilheméry, Côte Pavée, le Pont des Demoiselles, Saint-Exupéry, Montaudran, et aurait pour teminus le site d’Astrium avec là encore, une possibilité d’interconnexion avec Labège.

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  • Quel coût ?

Le coût estimé de cette 3ème ligne est de 1.4 milliards d’euros

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  • Comment financer cette 3ème ligne de métro ? 

Il s’agirait dans un premier temps de redéployer les projets en cours. Tous les projets rentrant en concurrence avec cette nouvelle ligne C ne se verront pas réalisés à l’instar du projet Tram Canal prévoyant l’allongement de la ligne Garonne. Cette dernière n’ira donc pas plus loin que le Quai des savoirs. Quant aux projets de BHNS, ils seront également remis à plat : celui de Lardenne sera ainsi par exemple redéployé à Basso Cambo. L’idée sous-jacente étant que le triangle de métro constitué par les lignes A, B et C devienne la colonne vertébrale avec des interconnexions au niveau des bus à haut niveau de service (BHNS). « Nous comptons ensuite sur l’affectation de nouvelles recettes, confie Jean-Michel Lattes. 100 M€ pourraient retomber dans les caisses de la ville puisque les contrats de concessions des parkings du centre-ville de Toulouse arrivent à échéance. » Avant de rappeler « que la fiscalité de la communauté progresse du fait de l’accroissement de la population. » 

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L’ouverture nocturne du métro  

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  • Comment sera mis en oeuvre cette ouverture nocturne ? 

A compter de la rentrée universitaire 2014, le métro Toulousain ouvrera les vendredis et samedis jusqu’à 3h du matin. Cette ouverture nocturne comprendra une phase d’expérimentation avant d’éventuels élargissements aux jeudis soir et à l’occasions de certains événements ponctuels. 

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La transformation de la ligne A 

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  • Quelles perspectives de transformations ? 

En 1992, certaines stations n’ont pas été creusées à 58 m pour permettre d’accueillir 3 rames car les prévisions de fréquentation étaient bien inférieures qu’aujourd’hui. 2 alternatives sont aujourd’hui étudiées :

– la 1ère, envisageable uniquement à court terme, consisterait à « faire circuler un métro à 3 rames qui ne s’arrêterait pas systématiquement dans les petites stations, comme à Paris. » 

– la seconde, implique des travaux de mise aux normes de ces stations. 

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  • Quelles conséquences pour les utilisateurs de la ligne A ?

« Nous allons étudier différentes hypothèses pour réduire au maximum la gêne occasionnée par ces travaux aux utilisateurs. : cela pourrait être un arrêt de la ligne l’été pendant 3 ans » affirme Jean-Michel Lattes. 

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Le projet de téléporté Aérotram devant relier l’Oncopole à Rangueil

  • Le téléphérique est-il abandonné ? 

Rien n’est encore tranché, mais ce projet estimé entre 63 et 80 M€ pour transporter 7 000 personnes/jour est jugé trop cher par M. Lattes qui ne manque pas de rappeler par comparaison que « la ligne de bus 16, qui fonctionne parfaitement, transporte 22 000 personnes par jour et coûte 10 fois moins cher. »

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Source – Gofar n°33.


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