Quel est le tracé de la 3ème ligne de métro toulousain ? Et quels quartiers de Toulouse vont prochainement bénéficier de l’arrivée de cette troisième ligne de métro ? 

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Annoncée pour 2024 et longue de 21.7km,  la troisième de métro de Toulouse baptisée Toulouse Aerospace Express (TAE), reliera le site d’Airbus Colomiers au nord ouest de l’agglomération toulousaine, à Airbus Defense and Space au sud. « Cette ligne va répondre à trois enjeux : un enjeu capacitaire pour répondre à la hausse des besoins en déplacements dans notre agglomération dans les années à venir, un enjeu économique puisque Toulouse Aerospace Express sera la ligne de l’emploi et un enjeu urbain puisqu’elle sera la ligne du renouvellement urbain » précise Jean-Michel Lattes, Président de Tisséo-SMTC.

Un vaste projet qui facilitera effectivement l’accès à d’importants bassins d’emploi (Airbus Colomiers, Airbus Saint-Martin, Montaudran…) et permettra également à de nombreux quartiers de la ville rose de bénéficier d’une surcote. 

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Le quartier de la Côte Pavée

Déjà très coté, le quartier de la Côte Pavée disposera bientôt non pas d’un accès mais bien de deux accès au métro, via les arrêts Côte Pavée et Jean Rieux. Une heureuse nouvelle pour les habitants de ce quartier jusqu’à présent relativement peu desservi en transports en commun. Mieux desservi, ce quartier attire d’ores et déja davantage d’investisseurs en immobilier, souhaitant notamment investir en loi Pinel. 
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Le quartier des Septs-Deniers

A l’ouest, les habitants du quartier des Sept Deniers, pourront prendre le métro à la station Espace Job ou à la station Sept Deniers Ernest Wallon si l’aéroport est finalement relié.

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Le quartier Bonnefoy 

Outre l’interconnexion avec la ligne A à la station Marengo, les habitants du quartier résidentiel de Bonnefoy pourront également profiter d’une station dédiée. 

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Un nœud multimodal à La Vache

Un pôle multimodal sera créé à la station La Vache actuellement desservie par la ligne B du métro.

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La liste des stations de l’itinéraire de référence de la 3ème ligne de métro

  • Airbus Colomiers 
  • Airbus Saint-Martin
  • Jean Maga 
  • Sept-Deniers JOB
  • Boulevard de Suisse
  • Fondeyre
  • La Vache SNCF (interconnexion avec la ligne B) 
  • Toulouse Lautrec 
  • Raynal 
  • Bonnefoy 
  • Marengo (inteconnexion avec la ligne A) 
  • François Verdier (interconnexion avec les lignes B et T1)
  • Jean Rieux 
  • Côte Pavée 
  • L’Ormeau 
  • Montaudran 
  • Airbus Defense & Space 

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La 3ème ligne de métro de Toulouse, en chiffres…

  •  1.72 milliard d’euros : le coût de la ligne 
  • soit entre 80 à 90 millions d’euros le coût au km 
  • 200 000 : le nombre de voyageur/jour estimé 
  • Entre 34 à 37mn : le temps de parcours entre les deux terminus du tracé de référence
  • 1er trimestre 2016 : Les élus de Toulouse Métropole attaquent maintenant la délicate partie du financement du projet, qui devrait être tranché à la fin du premier trimestre 2016.

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La ville rose va t-elle bientôt prendre des airs de Barcelone ? C’est du moins l’ambition du Maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, annoncée lors de ses vœux à la presse : transformer les allées Jean-Jaurès en Ramblas.

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des ramblas à toulouse

 

Les Ramblas de Barcelone

Les actuelles allées Jean-Jaurès de Toulouse   

Allées Jean Jaurès

Le nouveaux visage des allées Jean-Jaurès de Toulouse d’ici fin 2019    

Allées jean jaurès toulouse

(Photo : DR)

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Une volonté d’étendre le centre ville

Une annonce qui sonne comme une confirmation puisque ce projet faisait partie des propositions de l’architecte-urbaniste Joan Busquets dans le cadre du réaménagement du centre-ville.

« Cet aménagement sera un espace public central encadré de deux voies de circulation. L’observation des flux de circulation actuels rend possible cette transformation. Ce choix s’inscrit dans les aménagements urbains à apporter dans le cadre de la reconfiguration du quartier Marengo et son lien avec l’hyper-centre au même titre que l’aménagement de la rue Bayard. Par ces chantiers nous étendons en réalité le centre ville », précise Jean-Luc Moudenc.

Plus de verdure et moins de voitures

Les allées redonneront une plus grande place à la végétation : les platanes actuels seront conservés tandis que de nouveaux arbres seront plantés, notamment sur l’esplanade. « La partie centrale sera un espace jardin avec de petits arbres qui auront l’avantage de faire de l’ombre tout en laissant passer la lumière», précise l’architecte en charge du projet, Joan Busquets.

 

ramblas à Toulouse

 

Figure mythique des allées Jean-Jaurès, la statue de Pierre-Paul Riquet, actuellement située au milieu du carrefour du haut des allées, sera quant à elle replacée sur les ramblas.

statut pierre-paul riquet toulouse

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Adieu les Champs-Elysées toulousains

Deux options avaient initialement été envisagées par Joan Busquets pour le réaménagement des ces allées :

  • Transformer les allées Jean-Jaurès en « Champs-Elysées » : des voies de circulation au centre et des trottoirs élargis
  • Transformer les allées Jean-Jaurès en « Ramblas » : des voies de circulation à l’extérieur et un grand espace piéton central

La 1ère option a donc été enterrée, malgré la préférence marquée que Jean-Luc Moudenc semblait lui accorder. Un changement d’avis, semblerait-il motivé par la future réalisation d’un parking souterrain sur le haut des allées Jean-Jaurès, dont le concessionnaire exploitant reste aujourd’hui encore indéterminé.  

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Un retour aux allées Lafayette

Un réaménagement qui redonnera aux allées leur aspect originel : Au XIXe siècle, lors de leur construction, les allées Angoulême, renommées Lafayette par la suite, accueillaient alors les promenade dominicales des Toulousains…

Les allées Lafayette, ici en 1910, furent d'abord un espace de promenade grâce à leur grande esplanade. (photo d'illustration : archives Municipales - 9Fi 964)

 

Calendrier des travaux

Le chantier des allées Jean-Jaurès débutera dès l’été 2016. Les travaux s’étaleront sur plus de trois ans pour s’achever d’ici fin 2019

 

 

 

 


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Toulousains, dites au revoir aux double voies de circulation qui bordent le Canal du Midi aux abords de la gare Matabiau, elles disparaîtront au profit d’une voie unique de chaque côté du Canal dès 2020. Un projet qui s’inscrit dans le réaménagement du futur quartier de la gare Toulouse Euro Sud-Ouest qui verra le jour avec l’arrivée de la LGV annoncée pour 2024. 

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Gare Matabiau

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Voici ci-dessus l’éventuelle mutation du parvis de la gare Matabiau. Une illustration communiquée par les services d’Europolia, la société publique locale d’aménagement (SPLA) chargée du développement des deux projets majeurs de la métropole toulousaine : le parc des expositions à Beauzelle et ToulouseEuroSudOuest (Teso), le futur pôle multimodal Toulouse-Matabiau.

«Cette image non contractuelle représente un état actuel de la réflexion sur le projet, qui n’est pas définitivement arrêté», souligne Alain Garès, Directeur Général d’Europolia.

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Un parvis recouvrant le Canal du Midi

Selon les premières vues communiquées, un immense parvis recouvrant a priori le Canal du Midi accueillera les visiteurs. L’écluse et les berges seraient donc recouvertes pour laisser place à une large esplanade pavée.

Gare MatabiauParvis de la gare Matabiau dans le cadre du projet Toulouse Euro Sud-Ouest – Agence BAU-B

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Et la rue Bayard ?

Les chantiers de réaménagement de la rue Bayard, l’axe principal reliant le centre ville de Toulouse à la gare Matabiau, viennent de débuter et devraient prendre fin en juin 2017. L’objectif  de ces travaux ? Rendre la rue plus piétonnière et arborée. 

Gare MatabiauLe réaménagement de la rue Bayard selon l’urbaniste Joan Busquets. – Agence BAU-B

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La possibilité d’une tour

Comme visible sur le 1er visuel, le projet présenté comporte un imposant immeuble de verre face à la Médiathèque. Il s’agit d’une des solutions étudiées à l’emplacement de l’ancien centre de tri SNCF détruit partiellement.  Une tour pouvant accueillir des bureaux, des logements et éventuellement un hôtel et dont la livraison pourrait être effective dès 2020. « La hauteur sur le document représente à peu près celle maxi autorisée par le PLU mais on étudie la possibilité d’aller plus haut tout en sachant qu’il y a des contraintes techniques, ici. On est au-dessus du métro», précise Alain Garès. Un immeuble de grande hauteur (plus de 50 m pour le logement, plus de 28 m pour bureaux) doit satisfaire à des contraintes spéciales, en matière de sécurité incendie notamment, qui rendent son coût supérieur. Si une tour doit être réalisée à Toulouse, ce sera sur ce secteur. »

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L’ensemble des aménagements de ce futur quartier, sera soumis dans le courant de l’année 2016 à la concertation des habitants. Les travaux de la Gare Matabiau devraient ainsi débuter dès la fin 2016.


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Berges de la Garonne, Saint-Sernin, rue Bayard, rue des Lois, rue Gambetta… Quels sont les  nouveaux projets d’aménagement de l’urbaniste catalan Joan Busquets pour le centre ville de Toulouse ? Retour sur l’annonce du Maire Jean-Luc Moudenc qui poursuit son objectif de classer Toulouse au patrimoine mondial de l’Unesco avec une stratégie : «mettre en valeur son patrimoine historique et naturel hérité des siècles précédents».

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L’aménagement de la rue des Lois et Gambetta

Après la rue Pargaminières et la place Saint-Pierre, place au réaménagement de la rue des Lois et de la rue Gambetta dans un esprit fidèle aux précédents chantiers avec le développement du semi-piétonnier. Date d’achèvement ? 2017 selon Annette Laigneau, l’adjointe à l’urbanisme.

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rue gambetta toulouseRéaménagement de la rue Gambetta. – Agence BAU-B- Joan Busquets

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Les berges de la Garonne

Toujours dans l’objectif de faire revivre les berges de la Garonne et après le quai Saint-Pierre, des travaux sont aujourd’hui prévus sur la partie basse de la Daurade. Des équipements d’amarrage vont ainsi être installés au port Viguerie et sur le quai de Tounis où Joan Busquets a imaginé l’installation d’une «buvette flottante» ou d’un service de restauration. Tandis que l’autre côté de la rive, au niveau du quai de l’Exil républicain espagnol, une piscine flottante pourrait être installée.

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Quai de Tounis toulouse

Buvette flottante du quai de Tounis. – Agence BAU-B- Joan Busquets

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port viguerie toulouse

Le réaménagement du port Viguerie selon Joan Busquets. – Agence BAU-B

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Des idées jugées positivement par le club économique tourisme Ô fil de l’eau «mais il va falloir voir si techniquement c’est réalisable, notamment au niveau des règles de navigation».

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Retour aux sources pour Saint-Sernin

Adieu les 130 places de parking et les grilles qui entourent la basilique Saint-Sernin, l’espace entourant l’édifice fera revivre l’ancien cloître sous une forme végétalisée.

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cloitre saint-sernin

Réaménagement au niveau de l’ancien cloître de Saint-Sernin- Agence BAU-B

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Elargissement des trottoirs et plus de verdure pour la rue Bayard

La rue Bayard qui fait le lien entre-le centre ville et la gare, sera la première artère de Toulouse à être réaménagée en prévision de l’arrivée en 2024 de la LGV et la refonte complète du quartier Matabiau.  «Nous pouvons y élargir les trottoirs et mettre des arbres, mais aussi y renforcer l’espace commercial», explique l’urbaniste Joan Busquets. Quant à la gare, elle devra « changer de statut et d’image aujourd’hui, sans attendre la LGV« . Il est question d’y créer un vaste parvis du côté de sa façade historique et une entrée plus moderne côté Marengo.

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Le réaménagement de la rue Bayard selon l’urbaniste Joan Busquets. – Agence BAU-B

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La place du Salin

Les travaux de rénovation du Palais de justice arrivant à leur terme, la mairie a entrepris la rénovation de la place du Saint Salin d’ici à 2019 et des études seront lancées pour celle du Parlement.

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Quel montant ?

Le tout pour un montant évalué à 65 millions d’euros qui sera soumis à la concertation publique le 30 mars, après les élections départementales.

 


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déplacements des toulousainsEn voiture, à vélo ou bien en transports en commun  ? Comment évoluent les déplacements des habitants de l’aire toulousaine ?
Se déplacent-ils davantage ? Où vont-ils ? L’enquête «Ménages déplacements» réalisée par Tisséo-SMTC nous dit tout…

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Une mobilité en baisse

Avec 3.8 déplacements par jour et par personne contre 4.1 en 2004, la mobilité individuelle dans l’agglomération enregistre une légère baisse. Est-ce à dire que les toulousains sont plus casaniers ? Ce phénomène est à vraie dire constatée dans la plupart des grandes métropoles françaises. Jean-Michel Lattes, Vice-président de Toulouse Métropole en charge des Transports et des Déplacements, 1er Adjoint au Maire de Toulouse et Président de Tisséo impute notamment cette baisse à l’utilisation d’internet. Des déplacements qui ont toutefois augmenté de 5 % en 10 ans avec la hausse démographique (+14 % dans l’aire urbaine).

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déplacements des toulousains

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La voiture, toujours grande gagnante ?

Les habitants de l’aire Toulousaine se déplacent encore majoritairement en voiture. Mais alors qu’ils représentaient 64 % des déplacements il y a 10 ans, les déplacements en automobile représentent aujourd’hui 60% des déplacements des toulousains. Une baisse corrélée à une forte progression de l’utilisation des transports en commun (13% de part modale contre 9% en 2004).

Densification de l’offre de transports : création d’une 2ème ligne de métro, de lignes de tram, développement des bus, et adoption d’une politique tarifaire très volontariste avec notamment l’abonnement étudiant mensuel le plus bas de France, les déplacements en métro, train, tram ou bus ont ainsi augmentés de 60 % en 10 ans.

Seul endroit où la voiture fait encore de la résistance : la périphérie, où son utilisation reste très élevée.

Le vélo (2 % des déplacements contre 3 % il y a dix ans) et la marche (22 % contre 21 % en 2004) restent quant à eux stables mais la bicyclette est de plus en plus utilisée comme alternative à l’auto ou aux transports en commun, notamment dans  le centre de Toulouse, où la moitié des habitants l’utilise occasionnellement.

Voiture & transports en commun combinés

Les 7 000 places de parking relais, le plus grand nombre en France, expliquent sans doute l’essor du nombre de déplacements combinant voiture et métro ou tram ou bus (13 % des déplacements du réseau Tisséo).

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Où se déplacent les Toulousains ? 

Leurs déplacements sont majoritairement liés à leurs domiciles (75 %), avec quatre motifs principaux : le travail (16 %), les achats (13 %), l’école ou l’université (12 %) et l’accompagnement (12 %). Loisirs, restauration, soins, visites constituent les 21 % restants. A noter que les déplacements domicile-études ont progressé de 12 % en dix ans. Les déplacements internes à la périphérie sont plus nombreux que ceux internes à Toulouse (44 % contre 36 %), les échanges entre Toulouse et sa périphérie représentant 17 %.

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L’enquête «Ménages déplacements» a été réalisée par Tisséo-SMTC au printemps 2013 sur 179 communes de l’aire urbaine (1,1 million d’habitants) de Toulouse (couvrant le périmètre des transports urbains (PTU) et celui du schéma de cohérence territoriale (Scot) auprès de 13 680 personnes représentant 6 666 ménages. 48 357 déplacements ont été recensés et étudiés. Les entretiens ont été réalisés en face-à-face et permettent de répertorier chacun des déplacements effectués dans la journée, que ce soit à pied, à vélo, en transport en commun, en voiture particulière, deux roues motorisées ou tout autre mode. La dernière étude de ce type avait été réalisée en 2004.

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Suggestion de lecture  : La nouvelle organisation des transports à Toulouse 


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Elle se limite à un rez-de-chaussée, est majoritairement construite en briques et constitue également le titre d’une chanson de Claude Nougaro…  La Toulousaine bien sûr !  Retour sur ces maisons traditionnelles qui font le charme de notre ville rose.

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architecture des maisons Toulousaines

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Les “toulousaines” sont des maisons suburbaines d’origine rurale. En ville, les premières sont datées de la deuxième moitié du 18ème siècle. La toulousaine constituait historiquement l’habitation des maraîchers des faubourgs de Toulouse. C’est pourquoi le terme de maraîchère est également parfois employé pour désigner ce type de maison.

Ce sont d’abord des maisons modestes, bâties en rez-de-chaussée, comportant trois, quatre ou cinq travées de fenêtres en façade. Composées d’un seul volume couvert d’un toit à deux pentes, elles sont édifiées à l’alignement de la rue et en mitoyenneté latérale, dégageant ainsi un large jardin à l’arrière.

Construite en briques apparentes, ses murs peuvent cependant être crépis et enduits d’un badigeon, la brique restant apparente dans l’entourage des portes et fenêtres, les corniches et moulures.

Historiquement, la Toulousaine n’a pas d’étage mais peut disposer d’une cave et d’un grenier aéré et éclairé par de petites ouvertures rondes, carrées ou en losange. Les Toulousaines à étage existent cependant, on les nomme « Toulousaines surélevées » ou « Toulousaines à talons hauts » !

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architecture des maisons Toulousaines

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En général, la toulousaine est symétrique et possède un couloir central, donnant accès à deux pièces de part et d’autre. Avant la généralisation du tout-à-l’égout, le couloir pouvait être traversé par une rigole centrale, qui amenait les eaux usées à l’extérieur.

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L'architecture des maisons toulousaines

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Les Toulousaines peuvent aussi lorsqu’elles sont destinées à une clientèle bourgeoise, présenter des caractères singuliers : un léger retrait par rapport à la rue, un rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol, des matériaux de construction plus “riches” avec un décor plus abondant (éléments moulés en terre cuite, etc..)


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